Renaissance
La Renaissance par ses bouleversements culturels comme l'humanisme, a permis l’essor des femmes artistes, leur permettant de se mettre en valeur et d’acquérir une réputation internationale. Le changement des mœurs a permis aux femmes de s’éduquer, d'étudier l'art, d’acquérir les connaissances favorisant leur épanouissement.
Deux textes de l'époque en témoignent "La Cité des Dames" de Christine de Pisan et "De Mulieribus Claris" de Boccace (Des Dames de Renom).
De nombreux peintres enseignèrent leur art à leurs filles qui furent des assistantes souvent très précieuses. Cependant, la reconnaissance leur fut longtemps refusée, les règlements des corporations et la structure de la société n’autorisèrent pas ces femmes à diriger un atelier ni à accéder à un statut de maître.
Véronèse et le Tintoret eurent des filles talentueuses, mais il est impossible de savoir ce qui est de leur main dans les tableaux attribués à leurs pères respectifs.
Il existe cependant des exceptions notables : Catarina Van Hemessen, enseignante à la Guilde de Saint-Luc d’Anvers, Levina Teerlinc, miniaturiste attitrée des Tudors en Grande Bretagne ; à la fin de la Renaissance, Diana Mantovana, graveuse citée par Vasari dans son recueil biographique d’artistes, Sofonisba Anguissola, peintre officielle de la cour d’Espagne. Lavinia Fontana, première femme à exercer son métier en dehors des cours et des couvents.
Deux textes de l'époque en témoignent "La Cité des Dames" de Christine de Pisan et "De Mulieribus Claris" de Boccace (Des Dames de Renom).
De nombreux peintres enseignèrent leur art à leurs filles qui furent des assistantes souvent très précieuses. Cependant, la reconnaissance leur fut longtemps refusée, les règlements des corporations et la structure de la société n’autorisèrent pas ces femmes à diriger un atelier ni à accéder à un statut de maître.
Véronèse et le Tintoret eurent des filles talentueuses, mais il est impossible de savoir ce qui est de leur main dans les tableaux attribués à leurs pères respectifs.
Il existe cependant des exceptions notables : Catarina Van Hemessen, enseignante à la Guilde de Saint-Luc d’Anvers, Levina Teerlinc, miniaturiste attitrée des Tudors en Grande Bretagne ; à la fin de la Renaissance, Diana Mantovana, graveuse citée par Vasari dans son recueil biographique d’artistes, Sofonisba Anguissola, peintre officielle de la cour d’Espagne. Lavinia Fontana, première femme à exercer son métier en dehors des cours et des couvents.