Beryl Markham ( née Beryl Clutterbuck - 26 octobre 1902 – 3 août 1986)
Beryl Markham est une aviatrice kényane d'origine britannique (une des premières pilotes de brousse et qui vivait de son activité dans l’aviation commerciale). Aventurière, entraîneuse de chevaux de course et auteur, elle est la première femme à faire un vol solo transatlantique d'est en ouest qu’elle raconte dans ses mémoires « Vers l’Ouest avec la Nuit ».
Beryl Clutterbuck est née dans le village d’Ashwell dans le conté de Rutland en Grande Bretagne, fille de Charles Baldwin Clutterbuck, entraineur de chevaux et de Clara Agnes (Alexander) Clutterbuck (1878-1952). Elle avait un frère ainé, Richard Alexanderplatz "Dickie" Clutterbuck (1900–1927).
Quand elle eut quatre ans, la famille partit au Kenya, alors colonie britannique d’Afrique de l’Est, emmenée par le père qui avait acheté une ferme à Njoro, près de la Vallée du Grand Rift et travaillait pour Hugh Cholmondeley. Bien que sa mère qui détestait la solitude s’en retourna rapidement en Angleterre, Beryl demeura avec son père au Kenya où elle vécut une enfance aventureuse, apprenant, jouant et chassant avec les indigènes.
Sur la ferme familiale elle acquis des connaissances et l’amour des chevaux. Elle devint la première femme à posséder une licence d’entraineur de chevaux au Kénya.
Impétueuse, résolue et jolie, Beryl Markham était admirée et perçue comme particulièrement non conformiste, même dans une colonie connue pour ses excentiques pittoresques.
Elle fut mariée trois fois, prenant le nom « Markham » de son second mari, Mansfield Markham dont elle eut un fils. On lui prête de nombreuses aventures amoureuses. Son ami Hubert Broad eut une grande ifluence sur sa carrière de pilote.
Elle se lia d’amitié avec l’auteur danoise Karen Blixen durant les années où la Baronne Blixen dirigeait sa plantation familiale de café dans les collines Ngong à l’extérieur de Nairobi.
Elle fréquenta aussi le chasseur et pilote Denys Finch Hatton. Se fiant aux prémonitions de son instructeur, le pilote britannique Tom Campbell Black, elle renonça au dernier moment à l’accompagner dans le survol des territoires de chasse où il trouva la mort dans le crash de son avion.
Inspirée par Tom Campbell Black, elle entreprit de voler. Elle travailla un temps comme pilote de brousse, repérant les animaux depuis les airs et signalant leur situation aux organisateurs de safaris au sol.
Beryl Markham fut la première femme à réussir la traversée en solo de l’Atlantique d’est en ouest (contre les vents dominants). Le premier essai fut tenté par le pilote écossais Jim Mollison en 1932 entre Dublin et New York mais il fut contraint d’atterrir au New Brunswick (Canada). D’autres trouvèrent la mort dans leurs tentatives.
Beryl Markham espérait battre les deux records à bord de son Vega Gull, Le Messenger.
Elle décolla d’Abingdon (Angleterre) le 04 septembre 1936 et après 20 heures de vol son avion fut privé d’alimentation en fuel à cause d’un glaçon logé dans l’arrivée d’air du dernier réservoir et elle finit mi volant, mi planant par un atterrissage forcé dans une fondrière pas loin de Sydney sur l’île du Cap Breton en Nouvelle Ecosse (Canada).
Son vol (21 h et 25 mn) était identique en distance à celui de Mollison, elle manqua de peu son but mais fut malgré tout la première femme à réussir la traversée en solo d’est en ouest et la première à la faire de l’Angleterre vers l’Amérique du Nord.
Elle fut célébrée comme une pionnière de l’aviation.
Beryl Markham fit le récit de ses aventures dans ses mémoires « Vers l’Ouest avec la Nuit » dont les ventes furent modestes malgré une bonne critique et sa publication cessa rapidement.
Après quelques années passées aux Etats Unis, Beryl Markham retourna au Kenya en 1952 où elle devint pour un temps l’entraineuse de chevaux la plus prospère du pays.
Les mémoires de Beryl Markham connurent le succès après que le restaurateur californien George Gutekunst ait découvert dans les lettres d’Ernest Hemingway une critique fort élogieuse du livre : « Avez-vous lu le livre de Berryl Markham, Vers l’Ouest avec la Nuit ? .. elle a écrit si bien et merveilleusement bien que j’en ai eu honte de mon écriture … c’est vraiment un sacré bon livre »
Cette découverte incita Gutekunst à lire le livre. Conquis par la prose de Markham, il le fit ré-éditer par North Point Press en Californie en 1983.
Cette ré-édition de ses mémoires permit à Bery Markham alors agée de quatre-vingt ans et vivant dans le dénuement de retrouver la notoriété et un certain confort pour ses trois dernières années.
Beryl Markham décéda à Nairobi en 1986.
Le cratère vénusien "Markham" a été nommé en son honneur par l’Union Internationale d’Astronomie.
Beryl Clutterbuck est née dans le village d’Ashwell dans le conté de Rutland en Grande Bretagne, fille de Charles Baldwin Clutterbuck, entraineur de chevaux et de Clara Agnes (Alexander) Clutterbuck (1878-1952). Elle avait un frère ainé, Richard Alexanderplatz "Dickie" Clutterbuck (1900–1927).
Quand elle eut quatre ans, la famille partit au Kenya, alors colonie britannique d’Afrique de l’Est, emmenée par le père qui avait acheté une ferme à Njoro, près de la Vallée du Grand Rift et travaillait pour Hugh Cholmondeley. Bien que sa mère qui détestait la solitude s’en retourna rapidement en Angleterre, Beryl demeura avec son père au Kenya où elle vécut une enfance aventureuse, apprenant, jouant et chassant avec les indigènes.
Sur la ferme familiale elle acquis des connaissances et l’amour des chevaux. Elle devint la première femme à posséder une licence d’entraineur de chevaux au Kénya.
Impétueuse, résolue et jolie, Beryl Markham était admirée et perçue comme particulièrement non conformiste, même dans une colonie connue pour ses excentiques pittoresques.
Elle fut mariée trois fois, prenant le nom « Markham » de son second mari, Mansfield Markham dont elle eut un fils. On lui prête de nombreuses aventures amoureuses. Son ami Hubert Broad eut une grande ifluence sur sa carrière de pilote.
Elle se lia d’amitié avec l’auteur danoise Karen Blixen durant les années où la Baronne Blixen dirigeait sa plantation familiale de café dans les collines Ngong à l’extérieur de Nairobi.
Elle fréquenta aussi le chasseur et pilote Denys Finch Hatton. Se fiant aux prémonitions de son instructeur, le pilote britannique Tom Campbell Black, elle renonça au dernier moment à l’accompagner dans le survol des territoires de chasse où il trouva la mort dans le crash de son avion.
Inspirée par Tom Campbell Black, elle entreprit de voler. Elle travailla un temps comme pilote de brousse, repérant les animaux depuis les airs et signalant leur situation aux organisateurs de safaris au sol.
Beryl Markham fut la première femme à réussir la traversée en solo de l’Atlantique d’est en ouest (contre les vents dominants). Le premier essai fut tenté par le pilote écossais Jim Mollison en 1932 entre Dublin et New York mais il fut contraint d’atterrir au New Brunswick (Canada). D’autres trouvèrent la mort dans leurs tentatives.
Beryl Markham espérait battre les deux records à bord de son Vega Gull, Le Messenger.
Elle décolla d’Abingdon (Angleterre) le 04 septembre 1936 et après 20 heures de vol son avion fut privé d’alimentation en fuel à cause d’un glaçon logé dans l’arrivée d’air du dernier réservoir et elle finit mi volant, mi planant par un atterrissage forcé dans une fondrière pas loin de Sydney sur l’île du Cap Breton en Nouvelle Ecosse (Canada).
Son vol (21 h et 25 mn) était identique en distance à celui de Mollison, elle manqua de peu son but mais fut malgré tout la première femme à réussir la traversée en solo d’est en ouest et la première à la faire de l’Angleterre vers l’Amérique du Nord.
Elle fut célébrée comme une pionnière de l’aviation.
Beryl Markham fit le récit de ses aventures dans ses mémoires « Vers l’Ouest avec la Nuit » dont les ventes furent modestes malgré une bonne critique et sa publication cessa rapidement.
Après quelques années passées aux Etats Unis, Beryl Markham retourna au Kenya en 1952 où elle devint pour un temps l’entraineuse de chevaux la plus prospère du pays.
Les mémoires de Beryl Markham connurent le succès après que le restaurateur californien George Gutekunst ait découvert dans les lettres d’Ernest Hemingway une critique fort élogieuse du livre : « Avez-vous lu le livre de Berryl Markham, Vers l’Ouest avec la Nuit ? .. elle a écrit si bien et merveilleusement bien que j’en ai eu honte de mon écriture … c’est vraiment un sacré bon livre »
Cette découverte incita Gutekunst à lire le livre. Conquis par la prose de Markham, il le fit ré-éditer par North Point Press en Californie en 1983.
Cette ré-édition de ses mémoires permit à Bery Markham alors agée de quatre-vingt ans et vivant dans le dénuement de retrouver la notoriété et un certain confort pour ses trois dernières années.
Beryl Markham décéda à Nairobi en 1986.
Le cratère vénusien "Markham" a été nommé en son honneur par l’Union Internationale d’Astronomie.