Stéphanie St. Clair (1886 à la Martinique ou Guadalupe Island - 1969 à New York) - chefe de gang à Harlem - New York
d,.Stéphanie St. Clair (1886-1969) fut une chefe de gang qui a dirigé de nombreuses entreprises criminelles dans le quartier de Harlem, à New York au cours de la première moitié du 20ème siècle. Pendant plusieurs années après la fin de la Prohibition, Stephanie St.Clair s'est opposée aux intérêts de la Mafia et n'est jamais tombée sous son contrôle, continuant à opérer indépendamment.
Ses relations rapportaient que Stéphanie St Clair prétendait être née en France métropolitaine et savait parler un français impeccable par opposition au français moins raffiné parlé par les habitants des Caraïbes. Quand les gens mettaient en doute ses origines, elle répondait toujours en français. Elle parlait également l'espagnol.
Connue pour son tempérament violent et son arrogance, elle proférait des insanités en diverses langues lorsqu'elle était outragée ou irritée par un affront ou une injustice.
Son sens aigu de la mode était renommé dans tout Harlem où on l'appelait Madame St Clair. Ailleurs dans Manhattan et les environs on l'appelait "Queenie".
Selon certains, Stéphanie St. Clair était née en Martinique, de descendance métis française et africaine mais une autre théorie affirme qu'elle venait de Guadalupe Island, une petite île au large de la côte du Mexique.
Elle a émigré aux États-Unis via Marseille en 1912 et dix ans plus tard après s’être alliée au gang des 40 voleurs, elle les a quittés, investissant 10,000 dollars de ses gains personnels pour s'installer comme banquière d'une loterie clandestine à Harlem.
Elle et ses partenaires, incluant Ellsworth "Bumpy" Johnson édifièrent les premières fortunes frauduleuses importantes de la New York noire.
Elle est devenue célèbre dans tout Manhattan sous le nom de Queenie, mais les résidents de Harlem l'ont surnommée Madame St. Clair.
A l'origine ils eurent peu de concurrence hormis Casper Holstein mais dans les années 30 leur contrôle incontesté sur le racket des loteries fut remis en question.
En 1932, à la fin de la Prohibition et au début de la Grande Dépression, un certain nombre de truands américains d’origine italienne et juive virent leurs profits diminuer rapidement. Ils se tournèrent vers les jeux illégaux de Harlem pour compenser leurs pertes.
Le chef de la mafia du Bronx, Dutch Schultz fut le premier à s'y investir, frappant et tuant les tenanciers de loteries qui n'accepteraient pas de lui payer un droit de protection.
Stéphanie St Clair et son garde du corps Ellsworth "Bumpy" Johnson refusèrent de payer un droit de protection à Schultz .
Il engagea contre Stéphanie et ses alliés une guerre sanglante contre pour le contrôle du crime organisé de la communauté.
Stéphanie porta plainte auprès des autorités locales contre le harcèlement de la Police new-yorkaise (NYPD ) qu'elle soupçonnait de soutenir Schultz mais sans influence politique à la Mairie, ses préoccupations furent ignorées et elle fit publier des articles dans les journaux de Harlem accusant des officiers de police haut placés de diverses formes de corruption. La police outrée l'arrêta sur la base d'accusations abusives. En réponse elle témoigna à la Commission criminelle de Seabury de New York des nombreux pots de vin qu'elle avait versés aux fonctionnaires de police pour protéger ses activités et ses accusations aboutirent au licenciement d’une douzaine d'entre eux.
Plus de 40 personnes furent tuées dans cette guerre de gangs, souvent des gérants de loteries assassinés.
Cependant avec le temps lepouvoir de Stephanie St Clair et Ellsworth "Bumpy" Johnson s'affaiblit.
Finalement Bumpy Johnson négocia avec Lucky Luciano qui reprit le contrôle des places de Schultz en versant un pourcentage à Bumpy. Les Italiens durent alors s'adresser d'abord à Bumpy s'ils avait un problème à Harlem.
C'est ainsi que la légende de Bumpy a commencé. Le livre intitulé "La Condamnation de mon Mari, Ellsworth "Bumpy" écrit par la femme de Bumpy, Mayme Johnson, et Karen E. Quinones Miller en a fourni un compte-rendu détaillé.
En 1935 Luciano réalisa que la bataille contre les Cinq Familles nuisait à leurs affaires et donna ordre d’assassiner Schultz.
Bien que n'étant pas responsable du meurtre on se souvient que Stéphanie St Clair envoya à Shultz sur son lit d'agonie un télégramme disant : "On récolte ce que l'on sème" et qui fit la une des journaux du pays.
Dans les années 40, son ancien lieutenant, Ellsworth "Bumby" Johnson devint le représentant de la mafia à Harlem tandis que Stéphanie St Clair délaissait les loteries.
En 1969, Stéphanie St. Clair, encore riche, mourut à Harlem où elle vivait paisiblement.
Ses relations rapportaient que Stéphanie St Clair prétendait être née en France métropolitaine et savait parler un français impeccable par opposition au français moins raffiné parlé par les habitants des Caraïbes. Quand les gens mettaient en doute ses origines, elle répondait toujours en français. Elle parlait également l'espagnol.
Connue pour son tempérament violent et son arrogance, elle proférait des insanités en diverses langues lorsqu'elle était outragée ou irritée par un affront ou une injustice.
Son sens aigu de la mode était renommé dans tout Harlem où on l'appelait Madame St Clair. Ailleurs dans Manhattan et les environs on l'appelait "Queenie".
Selon certains, Stéphanie St. Clair était née en Martinique, de descendance métis française et africaine mais une autre théorie affirme qu'elle venait de Guadalupe Island, une petite île au large de la côte du Mexique.
Elle a émigré aux États-Unis via Marseille en 1912 et dix ans plus tard après s’être alliée au gang des 40 voleurs, elle les a quittés, investissant 10,000 dollars de ses gains personnels pour s'installer comme banquière d'une loterie clandestine à Harlem.
Elle et ses partenaires, incluant Ellsworth "Bumpy" Johnson édifièrent les premières fortunes frauduleuses importantes de la New York noire.
Elle est devenue célèbre dans tout Manhattan sous le nom de Queenie, mais les résidents de Harlem l'ont surnommée Madame St. Clair.
A l'origine ils eurent peu de concurrence hormis Casper Holstein mais dans les années 30 leur contrôle incontesté sur le racket des loteries fut remis en question.
En 1932, à la fin de la Prohibition et au début de la Grande Dépression, un certain nombre de truands américains d’origine italienne et juive virent leurs profits diminuer rapidement. Ils se tournèrent vers les jeux illégaux de Harlem pour compenser leurs pertes.
Le chef de la mafia du Bronx, Dutch Schultz fut le premier à s'y investir, frappant et tuant les tenanciers de loteries qui n'accepteraient pas de lui payer un droit de protection.
Stéphanie St Clair et son garde du corps Ellsworth "Bumpy" Johnson refusèrent de payer un droit de protection à Schultz .
Il engagea contre Stéphanie et ses alliés une guerre sanglante contre pour le contrôle du crime organisé de la communauté.
Stéphanie porta plainte auprès des autorités locales contre le harcèlement de la Police new-yorkaise (NYPD ) qu'elle soupçonnait de soutenir Schultz mais sans influence politique à la Mairie, ses préoccupations furent ignorées et elle fit publier des articles dans les journaux de Harlem accusant des officiers de police haut placés de diverses formes de corruption. La police outrée l'arrêta sur la base d'accusations abusives. En réponse elle témoigna à la Commission criminelle de Seabury de New York des nombreux pots de vin qu'elle avait versés aux fonctionnaires de police pour protéger ses activités et ses accusations aboutirent au licenciement d’une douzaine d'entre eux.
Plus de 40 personnes furent tuées dans cette guerre de gangs, souvent des gérants de loteries assassinés.
Cependant avec le temps lepouvoir de Stephanie St Clair et Ellsworth "Bumpy" Johnson s'affaiblit.
Finalement Bumpy Johnson négocia avec Lucky Luciano qui reprit le contrôle des places de Schultz en versant un pourcentage à Bumpy. Les Italiens durent alors s'adresser d'abord à Bumpy s'ils avait un problème à Harlem.
C'est ainsi que la légende de Bumpy a commencé. Le livre intitulé "La Condamnation de mon Mari, Ellsworth "Bumpy" écrit par la femme de Bumpy, Mayme Johnson, et Karen E. Quinones Miller en a fourni un compte-rendu détaillé.
En 1935 Luciano réalisa que la bataille contre les Cinq Familles nuisait à leurs affaires et donna ordre d’assassiner Schultz.
Bien que n'étant pas responsable du meurtre on se souvient que Stéphanie St Clair envoya à Shultz sur son lit d'agonie un télégramme disant : "On récolte ce que l'on sème" et qui fit la une des journaux du pays.
Dans les années 40, son ancien lieutenant, Ellsworth "Bumby" Johnson devint le représentant de la mafia à Harlem tandis que Stéphanie St Clair délaissait les loteries.
En 1969, Stéphanie St. Clair, encore riche, mourut à Harlem où elle vivait paisiblement.